Quelles sont les étapes de l’achat immobilier ?

Vous avez l’envie, le désir d’obtenir le statut de propriétaire ? Très bel objectif ! Il s’agit d’une grande aventure qui demande une bonne gestion du stress. Cet article vous simplifie la vie en vous donnant les meilleurs conseils afin de ne pas commettre de boude et de mener à bon port votre projet dans les meilleures conditions. Alors, quels sont les 6 étapes à connaître absolument lorsqu’on se lance dans une acquisition immobilière ?


1. Le budget

C’est une étape cruciale, qui détermine toute la suite du processus. Il s’agit d’abord de savoir ce que vous voulez : une maison ? Un appartement ? Un logement ancien ou plutôt neuf ? Dans quelle région, quelle ville, quel quartier ?
Ensuite, il vous faudra fixer un budget. Combien êtes-vous prêt à payer votre maison ? Avez-vous de l’épargne à injecter en tant qu’apport ? Puisque vous allez probablement devoir emprunter, il est utile d’estimer sa capacité d’emprunt. Celle-ci dépend de votre statut professionnel, de la gestion de vos comptes, et d’une série d’autres paramètres.
Afin de la calculer rapidement, utilisez un simulateur en ligne ! Par exemple, le site Pretto en propose un très bon. Jetez-y un coup d’œil ! A l’issue de cette simulation, vous pourrez même obtenir une attestation afin de prouver au vendeur du bien que vous arriverez à financer l’achat.
2. La promesse de vente
Après de nombreuses visites, vous êtes tombé amoureux d’un logement particulier. Il ne faut pas perdre de temps, la concurrence guette ! Négociez rapidement un prix afin de faire une offre d’achat : si vous tombez d’accord, il vous suffira alors de signer tous deux le compromis de vente (ou promesse de vente).

La promesse de vente vous permet de sécuriser le bien, et garantit au vendeur qu’il ne perd pas son temps avec vous puisque vous verser une avance au notaire à titre d’indemnisation. Néanmoins, vous disposez d’un petit délai de 10 jours pour vous rétracter, quelle qu’en soit la raison, et sans frais !

Une fois les 10 jours passés, compliqué de revenir en arrière sauf si vous vous retrouvez dans une situation prévue par les conditions suspensives ! Celles-ci peuvent avoir trait à vos finances : par exemples, si vous n’obtenez pas de financement dans les délais déterminés à l’avance, vous sortez du contrat sans frais. D’autres conditions suspensives peuvent être liées à des risques non financiers : si par exemple vous voulez bâtir une maison mais vous échouez à obtenir le fameux permis de construire, la rétractation est ici aussi possible. Ainsi, faites bien attention aux conditions suspensives et si vous percevez un risque propre à votre situation, n’hésitez pas à demander son inscription dans le contrat en tant que condition suspensive.

Détail sur l’avance au notaire et les conditions suspensives

L’avance à verser au notaire au moment de la signature du contrat s’élève généralement à 5-10% du prix de vente. Cette somme est destinée à indemniser le vendeur si vous annulez la vente en dehors des conditions suspensives. En revanche, si l’une des conditions suspensives se vérifie, la somme vous sera remboursée. Enfin, si la vente se déroule bien, l’avance est déduite de la somme totale que vous aurez à payer pour acquérir le bien.

3. Le crédit immobilier

Il est à présent temps de trouver les fonds. À compter de la date de signature de la promesse de vente, vous avez 45-60 jours pour décrocher un financement. Cela fait beaucoup de banques à visiter en peu de temps. Pour vous éviter ce stress, rien de mieux que de prendre contact avec un courtier. Cet expert du crédit immobilier vous aidera a rassembler les pièces de votre dossier ; il négociera auprès des banques pour vous décrocher des conditions avantageuses telles qu’un taux bas ; et vous conseille en permanence jusqu’au moment où la vente est finalisée.
Néanmoins, avoir un bon courtier ne garantit pas l’obtention d’un financement. Il vous faudra aussi avoir un dossier impeccable. Pour ce faire, vous devez gérer sainement vos comptes, car la banque étudiera avec attention vos relevés bancaires des trois derniers mois. Si vous avez réussi à épargner, c’est super ! La banque saura ainsi que la gestion de vos finances est impeccable.

4. Accord de principe, assurance et demande de prêt

Une fois votre dossier finalisé et envoyé, la banque se chargera de l’étudier. Attendez la réponse, qui si tout se passe bien débouchera sur un accord de principe. Concrètement, c’est un document qui explique que la banque accepte de vous prêter de l’argent sous condition de validation par l’assurance ou la caution. De plus, cet accord de principe résume les différentes caractéristiques du prêt afin que tout soit bien clair.
L’accord de principe en poche, l’assurance doit valider votre situation.
Pour être valider l’acceptation de la banque, il faut que l’assurance donne son accord. Cela se fait le plus souvent de la manière suivante. Vous signez une demande officielle de prêt pour confirmer à la banque que vous souhaitez toujours emprunter. Lors du rendez-vous de signature, vous remplissez un questionnaire médical confidentiel qui est envoyé directement à l’assurance. Dans la plupart des cas, vous obtiendrez alors une validation instantanée.
Il en va de même pour la garantie, une institution qui se charge de payer les mensualités à la banque si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de le faire. Votre dossier sera envoyé à la garantie, et vous devez attendre sa validation pour passer à la suite.

5. L’offre de prêt

Une fois que tous l’assurance et la garantie ont dit oui, et que vous avez signé la demande officielle de prêt, vous n’avez qu’à vous détendre et à attendre la réception d’une offre officielle de prêt envoyée par la banque.
Vous l’avez reçue ? C’est parti pour 10 jours de réflexion, puisque vous ne pouvez pas donner votre réponse avant expiration de ce délai. Ensuite, il vous suffit de signer et de renvoyer l’offre entre le 11e et le 30e jour à compter de la date de réception. N’attendez pas trop longtemps non plus.
Au terme de votre délai de réflexion obligatoire, vous pouvez vous rétracter sans que la banque ne vous facture de frais. Vous risquez néanmoins de perdre l’avance versée au notaire lors de la signature de la promesse de vente.

6. L’acte authentique de vente

Vous venez de signer l’acte authentique et nous arrivons à la fin de notre périple. Félicitations, vous êtes enfin propriétaire mais ce n’est pas tout à fait terminé …
Ça y est, vous vous retrouvez enfin dans une salle avec le vendeur et le notaire. C’est le moment de signer l’acte authentique de vente, et de payer le bien dans son intégralité (ainsi que les frais de notaire). De plus, vous aurez droit à un petit rappel des conditions juridiques qui encadrent votre contrat.
Vous êtes propriétaire ! Il n’y a plus qu’à aller profiter pleinement de votre nouveau bien.

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